Agnus Dei - Les enfants des rues au Brésil
Agnus Dei
Agnus Dei
Les enfants des rues au Brésil
Agnus Dei
Agnus Dei, réalisé en 1993, par André Luiz de Souza, est un documentaire sur les enfants des rues au Brésil, présenté en deux formats : un 23′ en 35mm et un 52′ en vidéo Beta SP.
Le réalisateur, lui-même issu de ce milieu, présente un regard profond sur les enfants des rues, retraçant l’histoire de la jungle urbaine du Brésil, depuis ses origines lointaines au XVIe siècle (sous la colonisation et le régime esclavagiste), en passant par l’exode rural et les bidonvilles, jusqu’à ses manifestations actuelles : Vivre de la rue, dans la rue.
Le documentaire représente un parcours de 14.000 km et 3 mois de tournage, à travers le désert du Sertão du Nordeste (région sinistrée par une sécheresse chronique), jusqu’à Sao Paulo, en passant par Fortaleza, Recife, Salvador de Bahia et Rio de Janeiro. Il donne la parole aux protagonistes: les enfants, leurs parents, les associations de défense des droits de l’enfant, les structures d’accueil, la police, des représentants de la justice, des personnalités, etc.
Le film montre comment l’absence de distribution des richesses et des terres appropriées par les colons, les choix économiques et industriels, marginalisent une part de plus en plus importante de la population et la confine dans la misère. Le Brésil, 8e puissance mondiale, est le deuxième pays par ses inégalités socio-économiques, après le Bangladesh.
Dans ce contexte, les enfants sont les plus vulnérables. Sur une population de 160 millions de personnes, environ 50% a moins de 18 ans. Et parmi ceux-ci, 13 millions vivent dans le plus profond dénuement et 7 millions n’ont plus de lien avec leur famille. Ils sont livrés à eux-mêmes dans la rue, où la violence, la délinquance, la promiscuité et la drogue les guettent.
En 1993 au Brésil, on comptait officiellement : 500 enfants victimes de mort violente par homicide, et selon des responsables d’associations de défense des droits de l’enfant, on peut multiplier ce chiffre par trois. L’impunité de ces crimes est quasi totale.
La condition des ces enfants scandalise le monde. Les médias occidentaux s’en font parfois l’écho, mais les raisons du phénomène et les réelles conditions de vie des “enfants des rues” sont mal connues.
C’est à partir d’une analyse géopolitique et historique du Brésil, que le film nous amène à une réflexion sur la réalité de ces enfants marginalisés, des favelas et de la rue, d’un point de vue humain, social, économique et culturel. “Agnus Dei” est ainsi le reflet des processus d’exclusion, omniprésents dans nos sociétés contemporaines.
L’équipe
- Idée originale : André Luiz de Souza, Erick Boiron, Catherine Pardon et Valérie Pluen
- Son : Nicola Fonte et Erick Boiron
- Conseillère ethnologique : Agnès Rollet
- Photographies : Ségolène Chausse
- Musique originale : Edmundo Carneiro
- Production : Anelyse Pelisson
- Images : Philippe Thomas
- Réalisation : André Luiz de Souza
Diffusion
- Premier prix du jury et du public du festival international du documentaire d’Alicante en 1996.
- Le seul film brésilien invité par le jury du festival de Cannes en 1995.
- Participation à plusieurs festivals, généralement suivis d’un débat avec le réalisateur (reflets du cinéma Ibérique et Latino Américain de Villeurbanne, Villefontaine, Le Havre, Avignon, Marseille, Créteil, festival du film ethnographique du Centre George Pompidou, Biennale de la danse de Lyon).
- Diffusion sur la chaîne Planète en 1999, dans une vingtaine de pays francophones, ainsi qu’en Pologne, Italie et Allemagne.
- Diffusion sur la TV Cultura de São Paulo en janvier 1999.
- Organisation de semaines culturelles, autour du film et du thème des enfants de la rue : Expositions photo, débats, ateliers de fabrication de percussions à partir d’objets de récupération, pièce de théâtre, expositions peinture, concerts avec les groupes Moleque de Rua et Jiripoca Band, pour sensibiliser et informer le grand public sur cette réalité.
- Diffusion dans de nombreuses salles d’arts et d’essai, de MJC, écoles, associations, prisons.
Tournée
- Espagne 1995 – 1er prix du Festival international du documentaire d’Alicante
- Festival de Cannes – 1995
- Nîmes – 1995 – Projection/débat au Sémaphore
- Besançon – 1995 – Séances scolaires avec débat
- Lyon – 1993 – Projection en plein air dans le cadre "les 400 coups de la Croix-Rousse"
- Lyon – 1994 – Projection/débat au centre culturel La Condition des Soies
- Paris – 1994 – Grande Halle de la Villette – Diffusion des films et de l’exposition photos qui les accompagnent
- Villeurbanne – 1994 – Festival Reflets du Cinéma Ibérique & Latino Américain
- Rive-de-Gier – 22 au 28-11-1993 – Semaine culturelle – Projection au cinéma Le Chaplin
- Avignon – 1994 – Projection/débat à la Faculté des Lettres – Projection au cinéma Utopia
- Saint-Chamond – 1994 – Projection à la salle Gérard Philippe
- Bron – 14 au 18-03-1994 – Semaine culturelle brésilienne à l’Université Lumière
- Agnus Dei figure dans le catalogue vidéo Associations du Conseil Général du Gard
Marçal Lourenzoni
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Rencontres entre des cultures, des idées, des histoires personnelles, des musiques et des sourires...
Partilha
(Partage)
Selon l’adage du grand poète Vinicius de Moraes : « La vie est l’art des rencontres ». Rencontres entre des cultures, des idées, des histoires personnelles, des musiques et des sourires…
PARTILHA, c’est avant tout l’histoire d’UNE rencontre. Une rencontre entre les musiciens de JIRIPOCA BAND BRASIL, les jeunes patients du Centre Médical de Rééducation Pédiatrique Romans Ferrari, les apprentis musiciens de l’Académie de Musique et de Danse de la Communauté de Communes de Miribel et les enfants des classes des écoles primaires de la CCMP pour un grand projet commun à l’occasion d’une soirée festive, jaune et verte… PARTILHA !!
Une envie de partage et d’ouverture à l’échelle de la Communauté de Commune Miribel Plateau en trois phases :
1. Orphéa Partilha
Dans le cadre du Romans d’Orphée 2013, saison culturelle du Centre Romans Ferrari, André et Célio ont intervenu auprès de 2 groupes d’enfants hospitalisés. Une résidence de 7 semaines – mai et juin 2013 – un travail sur deux matériaux : la voix et les percussions.
Les interventions musicales ont privilégié un travail sur des paramètres musicaux tels que le rythme, la pulsation, l’écoute, la forme musicale pour parvenir à créer un moment musical avec les jeunes. Puis les musiciens ont proposé une introduction progressive au conte « TUPI » – légende d’Indiens d’Amazonie –, créant pour chaque séquence rythmique un personnage associé, donnant « corps » à la musique.
Les différentes étapes ont jalonné ce travail :
- Découverte sonore des instruments par une pratique ludique et par l’interprétation de pièces musicales traditionnelles afin de découvrir les possibilités de cet instrumentarium.
- Écoute de musiques très variées en vue d’une analyse de formes musicales (introduction, thème, développement…). Tout ceci offrant aux enfants des pistes pour l’improvisation.
- Collecte d’idées musicales par le développement de réflexes d’écoute.
- Organisation des idées stockées afin de produire des moments musicaux.
- Mémoire auditive, codage écrit ou visuel pour l’établissement des supports communs au groupe.
- Travail rythmique, séquences et jeux par l’approche du groupe musical, batucada…
- Instrumentarium : voix parlée et chantée, percussions corporelles, instruments de batucada (tamborim, ganzá, pandeiro, agogô, repinique, cuíca, surdo, sifflets…).
2. Academia Partilha
Jiripoca a été à l’initiative de nombreux projets pédagogiques depuis sa création, notamment en direction de nombreux conservatoires… entre autres : « La Batucada des Mille ». C’est d’abord au Conservatoire de Lyon que l’idée a été lancée… Jean-Luc Rimey-Meille, responsable du département percussions, a proposé à André Luiz de Souza et Célio Mattos de réunir 1000 musiciens pour une batucada géante à l’occasion du 30e anniversaire de la Fête de la musique à Lyon… Un répertoire a été créé, de nombreuses répétitions rassemblant élèves de percussions, jeunes des quartiers et public adulte ont été organisées. Au final : 8 titres ont été interprétés, mêlant chants et percussions. Dans cet esprit, Célio a proposé aux professeurs de l’Académie de Musique et de Danse de la Communauté de Communes de Miribel différents arrangements cousus « sur mesure » pour permettre à tous les cuivres et percussions de participer à l’évènement.
3. Escola Partilha
Afin d’élargir encore le projet à tous les publics, Jiripoca est intervenu également auprès de jeunes élèves des écoles de la CCMP, des cycles 2 et 3. Le propos a été surtout de proposer aux intervenants dumistes un encadrement et une formation, pour leur permettre de préparer les enfants au projet final.
Et bien plus d'informations sur Partilha...
Tout le monde a souhaité s’exprimer au tour de ce projet, le document ci-dessous vous permettra de découvrir des témoignages sincères et émouvants.
Un certain point de vue du comité de suivi
« Depuis 1997, l’Académie de Cuivres en Dombes est jumelée avec le Centre Romans Ferrari,
Depuis plus...
Le petit mot des professeurs
« Cet atelier a eu lieu sur 7 séances en mai-juin. Il a été proposé aux élèves de la petite section au lycée (en 3 groupes...
Le point de vue de nos partenaires
« Dix écoles primaires des 6 communes de la Communauté de Communes de Miribel et du Plateau ont participé, avec les six...
Academia Partilha
« L’Académie de Musique et de Danse de la CCMP répondait avec enthousiasme à l’invitation de participer à cette grande aventure...
Eric Varion
« À la demande du groupe Jiripoca et de Philippe Constant, directeur de l'Académie de Cuivres en Dombes, je suis intervenu dans ce projet "Partilha"...
André Luiz de Souza et de Célio Mattos
« D'abord, il me semble fondamental de reconnaître tout le mérite des intervenantes musique des écoles, qui ont...
Marçal Lourenzoni
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Contrebasses en Scène
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Une contrebasse sur scène, c’est déjà tout un poème
Contrebasses en Scène
Pour le festival Cordes sons d’hiver, organisé par le CRR de Lyon à l’Opéra de Lyon, l’équipe de LamProd a été invitée à participer au concert Contrebasses en scène pour lequel elle a composé et arrangé des morceaux originaux.
Synopsis de la première partie : “Une contrebasse sur scène, c’est déjà tout un poème, on ne sait pas d’emblée vers quel univers elle va nous transporter ! Intrigante, attirante, parfois encombrante… la contrebasse prendrait-elle de temps à autre forme humaine ? De Patrick Süskind à Joëlle Léandre en passant par Eugène Kurtz, la contrebasse sera pour une soirée sous les feux de la rampe grâce à l’étroite collaboration des classes de contrebasse et du département théâtre du Conservatoire.”
En deuxième partie : Nos compositions sont venues enrichir la pièce “La Contrebasse, Ça vaut la peine de crier” de Patrick Süskind par Antoine Besson comédien du département théâtre et Morgane Moulin (contrebassiste élève de la classe de Jérôme Regard – département jazz du CRR de Lyon) – Mise en scène Antoine Besson assisté de Lucile Marianne
Soirée mise en espace par Philippe Sire – Conseiller aux études théâtrales au Conservatoire de Lyon
Programme musical conçu par Julien Mathias et Anita Pardo professeurs de contrebasse au CRR de Lyon
Marçal Lourenzoni
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Spicy Lyon
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Un voyage à travers la route des épices
Spicy Lyon
En 2015, pour les 30 ans de la fête de la musique, la ville de Lyon a sollicité le LamProd, et en partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement régional, pour concevoir et réaliser une programmation artistique particulière. Notre création invitait le public pendant toute une journée, à un parcours musical, sur des scènes et lieux emblématiques de la ville, pour un voyage à travers la route des épices.
Entre autre, LamProd a mobilisé plus de 1000 personnes sur la très centrale Place des Terreaux. Nous avons invité des musiciens amateurs et néophytes, à participer, avec leurs instruments à une improvisation géante, sur le thème de la route des épices. Cela fut vraiment un moment d’une énergie exceptionnelle.
Marçal Lourenzoni
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SambaSi SambaLà
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Rythmes et chants du Brésil
SambaSi SambaLà
Cette publication ludique et pédagogique, contient 6 pièces musicales pour découvrir 6 rythmes à travers des compositions inspirées de chants traditionnels. Elle s’adresse à tous ceux qui souhaitent mettre en place un répertoire de musiques brésiliennes authentiques, dans le cadre d’un projet structuré autour d’une histoire. Elle permet de décrypter les influences, européennes et africaines, successives, qui se sont mélangées aux cultures autochtones, créant ainsi le très particulier panachage de la culture brésilienne, traditionnelle et actuelle.
Expérimentée et testée auprès de publics très divers, ces six pièces permettent de réunir des instrumentistes néophytes et confirmés, jeunes ou plus âgés, en totale adéquation avec le caractère fédérateur de cette musique.
SambaSi, SambaLà met à disposition un matériel pédagogique comprenant :
- Un livre avec un ensemble de 6 partitions (ligne mélodique + paroles en portugais et français + accords) ainsi que l’écriture des polyrythmies qui accompagnent chaque titre.
- Un CD, avec des enregistrements “audio” (Tutti + Play back avec percussions + polyrythmies indépendantes) ainsi que les fichiers mp3 des “play back” ne comportant que les seuls instruments mélodiques (+ pulsation).
- Un DVD, avec une présentation-démonstration, du maniement et des techniques de jeu des instruments typiques suivants : agogo, tamborim, caxixi, pandeiro, surdo, triangle, chocalho, udu, atabaque, berimbau, “tam tam”, etc. par Edmundo Carneiro, un des plus grands percussionnistes brésiliens.
Marçal Lourenzoni
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Nuit de la rumba
Nuit de la rumba
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Un périple musical entre Cuba, Congo et Catalogne
Nuit de la rumba
Pour la nuit de la rumba dans le cadre du festival des Nuits de Fourvière en juin 2016, l’équipe de LamProd a co-crée un périple musical entre Cuba, Congo et Catalogne, avec Parrita, Faya Tess, Los Angelitos Negros, Antoine “Tato” Garcia… Pour préparer cette fête, Fourvière a accueilli une création exclusive, explorant les multiples visages et couleurs d’une musique qui a franchi les frontières et les époques. Née au 19e siècle dans le terreau des rituels afro-cubains, la rumba a fait le tour de la planète pour se réinventer sans cesse avec de nouvelles influences.
Ces rythmes de la rumba ont trouvé une prolongation lors du grand Défilé de la Biennale de la Danse de 2016, l’un des rendez-vous les plus populaires de la vie culturelle lyonnaise.
LamProd et son équipe ont œuvré pour la co-réalisation et le succès de cet incroyable évènement couronné par une chorégraphie co-créé par Dominique Hervieu (Directrice de la maison de la danse de Lyon) et l’équipe des chorégraphes du défilé de la biennale de la danse. Ainsi au stade de Gerland le public du festival des Nuits de Fourvière s’est mêlé au public du défilé, rassemblant plus de 10.000 personnes pour danser cette chorégraphie sur une composition de Célio Mattos et André Luiz de Souza, arrangée sur mesure pour l’occasion.
Marçal Lourenzoni
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